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Mortalité printemps

Démarré par api, Mai 21, 2010, 09:57:53 AM

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api

Je vous sollicite pour un avis. Dimanche soir j'ai constaté un phénomène bizarre autour de mon unique ruche. Des petits paquets d'une douzaine d'abeilles disséminés tout autour de la ruche (sur une feuille, une herbe, l'agglo, la ruche même, devant et surtout derrière). Peut être 200 abeilles dans ce cas...
Lundi, selon ma mère, moins. Mardi à nouveau la même chose.
Les abeilles ont l'air épuisées ou mal en point, quasi mortes. Ce qui est étonnant, c'est que dans ces petits paquets, il y a toujours une ou deux abeilles avec du pollen sur les pattes. Elles sont toutes tournées vers un même point comme si elles mangeaient quelque chose.
J'ai regardé l'émission hier soir sur ARTE. Avez vous déjà constaté cela ? Est-ce des abeilles qui rentrent pour mourir ? Virus ?
Précision mon rucher est dans les Vosges.
Merci pour votre avis.

gsten

Dans un premier temps je penserais que ce sont des abeilles "réfrigérées" par les basses températures actuelles... Si la ruche est bien exposée, protégée du vent, les abeilles,trompées, tentent une sortie pour trouver leur subsistance en priorité eau et pollen ..Elles se retrouvent dans des secteurs froids pour ne pas dire glacés (10° dans les Vosges peut-être moins encore, une abeille mourant à 7°...) elles arrivent épuisées, frigorifiées et ratent leur atterrissage, se posent et ne repartent plus.Il faut se rappeler aussi que les abeilles ne meurent jamais dans la ruche (sauf quand elles ne peuvent sortir l'hiver)car elles travaillent jusqu'à la limite de leur temps de vie qui est variable suivant le travail qu'elles ont effectué au cours de celle-ci. Il est donc normal que l'on trouve des porteuses de pollen...quand à la direction finale qu'elles prennent je ne peux émettre d'avis . C'est pour cela qu'une ruche en bon état début Janvier peut péricliter au cours d'un mauvais printemps surtout si la reine n'est pas d'une grande valeur...car avec ces pertes journalières la population s'amenuise vite au point où il n'y a plus assez de monde pour entretenir, nourrir, chauffer le couvain.La météo reste la grande inconnue ; aucune année ne se ressemble et l'on n'y pourra jamais rien sauf parer à la chose par la transhumance sous des cieux plus hospitaliers...et cette année il fallait au moins aller jusqu'à Bordeaux !!!